prohibitif, ive
adj. (pro-i-bi-tif, ti-v')
- 1Qui interdit, qui restreint, qui empêche.
Qu'il [Socrate] était averti par une vertu prohibitive seulement [de son démon]
. [Lamothe le Vayer, Vertu des païens, II, Socrate]La tradition constante des conciles... est d'interpréter ce verset [St Luc, VI, 35, sur l'intérêt] comme prohibitif du profit qu'on tire du prêt
. [Bossuet, 2e instr. sur les passages, 17e pass.]Ce n'est point par des lois prohibitives que l'on tiendra dans une sorte d'équilibre les fortunes des particuliers : il faut, autant qu'il est possible, introduire parmi eux l'esprit de désintéressement
. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis] - 2Qui a rapport à la prohibition. Régime prohibitif. Système prohibitif.
Ces mots réveillèrent l'antipathie de Turgot pour le système des lois prohibitives, il répondit que sur cet objet son opinion était invariable
. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants] - 3 Terme de grammaire. La particule prohibitive, la particule ne.
J'avoue que cette particule prohibitive paraît redondante en notre langue ; mais elle y est de temps immémorial
. [D'olivet, Rem. Racine, § 73]
+
- HIST. XVIe s. Le statut prohibitif de faire cordeaulx moindres que de six filz
. Rec. des monum. inédits de l'hist. du tiers État, t. IV, p. 225]
- rechercher